Handicaps & classifications

Pour garantir l’égalité des chances et afin que les athlètes puissent concourir de manière équitable, chaque participant paralympique est classé en fonction de son handicap. La même approche s’applique bien sûr aussi chez les sportifs valides : sur le ring, le tatami ou le bassin d’aviron, un poids léger ne fera pas face à un poids lourd.
Jusqu’en 2002, il existait une épreuve par classe et par discipline. Après les Jeux Paralympiques de Salt Lake City en 2002, l’IPC a décidé de diminuer le nombre d’épreuves en dynamisant la confrontation de plusieurs classes au sein d’une même catégorie afin d’améliorer la compréhension des épreuves pour le public, la lisibilité des résultats par les journalistes et de rendre les compétitions plus attractives. Aujourd’hui, il existe 3 grandes catégories.

Skieurs concourant debout
classes LW1 à LW9 SB-UL, SB-LL1, SB-LL2

  • Handicap d’un ou deux membres supérieurs et/ou inférieurs

Skieurs concourant assis classes LW10 à LW12

  • Handicap des membres inférieurs, aucun ou faible équilibre fonctionnel en position debout ; amputation de membres inférieurs.

Skieurs déficients visuels classes B1 à B3

  • Non-voyants ou malvoyants, concourant avec un guide

À l’intérieur de chacune de ces catégories, chaque skieur se voit attribuer une classe et un pourcentage calculé de manière statistique à l’étude des résultats des épreuves passées. Ce coefficient peut varier en fonction du type d’épreuve (style classique ou skating en para ski de fond / slalom ou descente en para ski alpin).
Le temps réel de chaque skieur sur une descente est multiplié par ce coefficient pour déterminer le temps calculé qui servira de référence pour le classement final. Le temps affiché à l’arrivée tient compte de ce coefficient.
Pour le para snowboard, la compétition est ouverte à trois catégories d’athlètes “debout” avec trois podiums. Il n’y a pas de système de coefficient ni de pondération.